Beaux Souvenirs

~ Tour du Mont Blanc – TMB 2012 ~

Il y a trois ans que j’ai réalisé ce Trek 🙂 Un souvenir impérissable et tellement de beauté en tête. J’ai eu envie de le garder sur papier, parce qu’aujourd’hui avec le monde du numérique, on a beaucoup de photos virtuelles et tellement peu en album… J’ai donc réalisé un album photo en scrap pour retracer mon aventure 🙂

Il met un point final à cette histoire. Une nouvelle page se tourne pour de nouvelles découvertes.

Prochain trek: Le Trek des 3 Vallées dans les Pyrénées Atlantiques (si mon kiné me dit oui!!!! 😉 ça c’est pas gagné!! Sinon on verra l’année prochaine 😉 )

{Jour 9}

– 3h30 de marche – 12km-

Et voilà c’est le dernier réveil, dernier petit dèj’, dernier repliage de tente!! et il ne pleut plus, incroyable!!

On se dirige tranquillement vers Planpraz! une petite descente et une grosse montée! Dans la montée on se rends compte que plus ça va, plus il fait gris, plus on va dans les nuages… et là c’est le drame…. des coups de tonnerre 😮 oh..oh… l’impression d’être au cœur de l’orage ! On décide juste à temps de mettre les coupes vent!! Ouf! parce que là il pleut vraiment, et coup de tonnerre à profusion:!!!! On arrive au téléphérique du Brévent, vu la descente que l’on a à faire, avec ce temps, ça va être super glissant et mon genou n’est pas vraiment au beau fixe. Du coup on redescend à Chamonix en téléphérique et ensuite dix minutes de bus pour atterrir aux Houches, au lieu du départ!!

Bilan du trek: j’ai adoré même si j’ai un genou en moins et que j’ai passé 9 mois en rééducation kiné! et qu’aujourd’hui j’ai toujours un petit soucis rotulien mais qui était déjà présent avant. La chose qui m’a manqué le plus, c’est mon jus d’orange du matin!! Les céréales hyper-protéinées ça va un moment! Je referai ce T.M.B., c’est une expérience inoubliable et incroyable. On a vraiment l’impression d’oublier le monde qui nous entoure. C’est l’impression et la sensation que j’ai eu, et j’ai aimé ça. C’est ça la montagne 🙂

{Jour 8}

– 7h30 de marche – 16km –

Une nouvelle journée commence et une belle montée nous attends, +900m de dénivelé!

Du col de Forclaz on descends jusqu’au Trient, on descends à 1 297m.

Trient couvre l’extrémité nord du Massif du Mont Blanc, elle est la plus grande commune du district de Martigny (Valais / Suisse) et sert de trait d’union avec la vallée de Chamonix (France). Elle occupe la partie haute de la vallée et est arrosée par le Trient et l’Eau Noire. Elle dispose aussi de son Glacier, le Glacier du Trient. Il mesure 4,5 kilomètres et recouvre une surface de près de 6 km².

De la on monte jusqu’au Col de Balme et la montée est rude! Mon genou me fais de plus en plus mal, des chocs électriques de plus en plus souvent. Je continue les étirements…

Le Col de Balme (frontière Franco-Suisse) occupe une large dépression sur l’arête qui joint les Grandes-Autanes à la Tête de Balme. On y trouve une vue: versant suisse, sur la vallée du Rhône et les Alpes bernoises ; versant français, sur la vallée de Chamonix. A gauche, Massif du Mont-Blanc, avec au premier plan l’Aiguille Verte, les Aiguilles de Chamonix et, à droite, les Aiguilles Rouges. Le site du Col de Balme est très fréquenté l’été par les marcheurs et les vététistes, l’hiver par les skieurs. Nombreuses remontées mécaniques dont certaines fonctionnent aussi l’été.

La France!!!!! Il a fait beau tout le temps en Italie et en Suisse, en France pour le moment il fait beau! On redescend tranquillement sans voir qu’on se trompe de chemin…. on suit les gens, on discute et tout et on se dit c’est bizarre on devrait pas descendre autant…???!!! Et voilà on s’est trompé!!!!! On remonte un petit peu et on rejoins le bon chemin! direction le col des Posettes!

On descends face à la mer de glace, avec quelques passages délicats sur l’arête des Frettes et la Tête de Chenavier. On passera au travers de près, très agréables ce passage avec la vue du Massif sur la gauche.

Dans la prochaine montée on décide de téléphoner pour savoir si le refuge au Lac Blanc est ouvert… bien sur il ouvre le lendemain!!! …Mon genou me fait atrocement mal.. de plus en plus de choc électrique… la question se pose: on redescend on prend le bus et on s’arrête là? ou on se pose, je m’étire, on continue sachant qu’il ne reste presque rien à parcourir? Mon esprit combatif à pris la deuxième solution! Le T.M.B c’est jusqu’au bout!!!!

Et là c’est le drame! Le GR aborde le massif des Aiguilles-Rouges et sa réserve naturelle. Qui dit Aiguilles, dit raideur! Personne sujette au vertige interdite!! Passage par des échelles, des petits pont de fer, chaînes en montée à flanc de falaise… honnêtement je faisais pas la maligne, en plus je ne sais pas du tout monter à une corde! alors avec un sac de 10kg dans le dos qui vous pousse vers le bas pas simple…. vraiment le passage que j’ai détesté…. et il commençait à pleuvoir biens sûr, on est en France!!!

Vous le voyez le chemin??!! on vient de là, ça parait pas comme ça mais c’est très raide! Et pourtant tout en haut on trouve quoi? une biquette!!! Tranquille elle!!!

On en aura fini de cette journée en arrivant au Lac Blanc.

On s’installe face au Massif du Mont-Blanc, avec comme baignoire un Lac d’altitude!

Et voilà, une belle journée se termine. Bientôt la fin de notre trek. Dernière nuit en tente, en sac de couchage. A demain!

{Jour 7}

– 5h30 de marche – 18km –

Une bonne journée s’annonce! Aujourd’hui on va grimper!! On quitte le charmant petit-canada, direction le col de Forclaz (1 526m) après avoir passé le collet Portalo (2 049m)!!!!

Le col de Forclaz est situé entre le Mont de l’Arpille et la pointe Ronde. « Forclaz » viendrait du latin « furcula » qui signifie « petite fourche ».

Le Suisse est un pays très sauvage, naturel. Les Suisses sont très ouverts, confiants peut-être? Aucune clôture autour de leur maison, souvent leurs chaussures sont posées dehors sur leurs paliers, et les portes à moitié ouvertes! Impensable en France!! C’est très agréable!

Une journée très difficile, beaucoup de dénivelé positif raide! Mon genou commence à fatiguer, mais mon mental tiens le dessus, et je terminerai ce T.M.B, coûte que coûte!

Elle n’a pas l’air comme ça mais après avoir grimper, grimper! on doit traverser ce torrent! Le débit était impressionnant et à flanc de montagne, pas intérêt de se louper! on a réfléchit longtemps pour traverser.. avec chaussures? sans chaussure?? Des personnes qui arrivé en face on traversé sans chaussure, mais vu le mal qu’ils ont eu, on a décidé que Jordan traverserai le premier, … pas sans mal.. du coup il est revenu chercher mon sac pour que je puisse traverser sans me casser la figure! Ça n’a pas était simple mais on y est arrivé!!! Et on a continué à grimper, grimper, grimper!!!!

Pour ensuite redescendre! Parce que c’est ça la randonnée en haute montagne! 😉

Mon genou m’handicape vraiment de plus en plus… je continue les étirements toutes les 30 / 45 minutes, mais je sens que la douleur reste tout même présente.

Demain retour en France et pas sans mal!

Petite anecdote du jour: On a traversé un champ de vaches! Et ces demoiselles nous ont suivis jusqu’au bout! (1 ou 2 kilomètres!) On avait l’impression d’être leur berger! Rigolote ces bêbêtes!

{Jour 6}

– 9h de marche – 30km –

On commence par un bon petit déjeuner! Parce qu’il y a une super montée qui nous attends! 600m de dénivelé! Aller c’est parti! Direction le col du Val Ferret, col frontière entre l’Italie et la Suisse. Rencontre avec de beaux chamois, majestueux.

On arrivera enfin tout en haut 2 537m ! Ouf! un pause s’impose! Vaste panorama sur les Alpes Suisses et Italiennes!

Direction le chalet de la peule! Belle descente, raide parfois, avec beaucoup de nèvés tardives. On a pris le luxe de manger au chalet! Chose qu’on aurait pas du faire, on avait le ventre tout gonflé après!!! Avec ce fromage et ce jambon!! un bonheur pour les papilles mais pas pour notre ventre! Plus l’habitude de manger comme ça! Mais alors ils font un jus de pomme incroyable!

Le Val Ferret Suisse, gardé à l’est par le Mont Dolent, sommet où se rejoignent les trois pays du massif du Mont Blanc, est desservi par une route qui suit à quelque distance la rive droite de la Dranse de Ferret. Alpages, cultures de fraisiers, forêts de conifères égayées de fraîches cascades, villages fleuris et pittoresques de chalets de balcons sculptés se succèdent sur 15km.

Direction La Fouly, une ville qui nous aura bien faire rire!! déjà son nom fait sourire! On est arrivée à La Fouly, en descendant encore, vers 17h, on en a profité pour boire un petit verre rafraîchissant dans une brasserie! On nous a dit bonjour au moins 5 fois! Par la même personne!!! Et là le trouble! Une serveuse regarde Jordan, insiste et là c’est le drame ! « Mais c’est Michel??!!! Non c’est toi Michel mais c’est dingue depuis combien de temps on s’est pas vu??! ». On a cru qu’elle parlé à quelqu’un derrière nous mais non c’était bien à Jordan!! MDR!! On ne l’a pas laissé mariner dans son délire, on lui a dit qu’il n’était pas Michel! On est reparti, et on nous a encore dit bonjour! Alors qu’on partait! 😉 LA Fouly!

On continuera notre descente, en direction de Champex-Lac. Un endroit magnifique. Cette ville est surnommée « le petit canada ». C’est une station pittoresque construite autour d’un magnifique lac alpin. Escalade, randonnée, découverte, ski alpin.

En Suisse il est aussi interdit de bivouaquer, on a donc pris un emplacement tente dans un camping, un camping très chaleureux, les Suisses sont très ouvert! Mes douleurs au genou se sont reveillées, massage et voltarène en abondance, une bonne nuit et je serai de bon pied demain!

Demain, découverte de la Suisse, nature.

{Jour 5}

– 7h de marche – 19km –

De bon pied!!! Une belle montée nous attend, parce que Courmayeur est dans une vallée! Une forte montée qui traverse une forêt de mélèzes et débouche dans les alpages du Pré (1 989m), où se trouve le refuge Bertone, qui est le nom d’un guide de Courmayeur mort en 1977 dans le massif du Mont Blanc.

Les vaches italiennes sont complètements folles! Curieuses, peureuses, folles! Au choix! Ce fût sympa de passer au travers cet alpage, avec les chiens de berger tout autour qui monte la garde! Et on continue, on monte encore et toujours jusqu’à 2 125m d’altitude! Ça oscillera par la suite entre petites montées et petites descentes, traversée de petites rivières de glaciers!

On arrivera alors au refuge Elena, qu’on croyait ouvert mais non!!! héhéhé! il ouvre demain! SUPER! On a trouvé quelqu’un qui commençait à installer le refuge mais n’a pas voulu nous ouvrir. Il nous a dirigé vers l’endroit ouvert hors saison. Une petite, minuscule pièce, avec 3 lits, un petit lavabo/évier, pleine de mouches et qui pue! On s’est regardé… Non c’était pas possible! On savait bien qu’en Italie il était interdit de bivouaquer mais on a pris le gauche! Le monsieur nous a montré un endroit où s’installer qui ne les gênait pas, au risque de se prendre une amende! L’Aventure je vous dis!!!! On a donc assister à la mise en place de leur refuge sans pouvoir y mettre un pied! Salopards!!!! lol!

On a passé une bonne nuit quand même dans notre tente, entouré de glaciers qui craquent! Impressionnant ce bruit!

Pour la petite histoire, ce refuge est le troisième de son nom! C’est dans les années 1936-1937 qu’un homme de Courmayeur qui avait perdu sa fille dans un accident fit don au Club Alpin Italien, pour bâtir un premier refuge à l’emplacement actuel. Il brûla après la guerre. En 1954, le souffle d’une avalanche balaya un second bâtiment dont les ruines sont visibles en venant d’Arnuva. Il fallut attendre près de 40 ans pour qu’un chalet des plus confortables soit construit. 🙂

Demain direction la Suisse!!!

{Jour 4}

– 3h de marche – 6km –

– Repos à Courmayeur –

Et voilà… il fallait bien une nuit difficile!!! Sinon c’est pas l’aventure! Pour vous expliquer, altitude = vent! En fait on ne savait pas vraiment si notre tente aller supporter les bourrasques de vent… même si c’est une tente spéciale rando en haute montagne. Du coup on s’est endormi sans trop de vent et vers 1h du matin des bourrasques à n’en plus finir! On était fatigué donc on a un peu dormi mais arrivé 3h du matin on était réveillé toutes les 1/2 heures.. du coup à 4h30 on a décidé de se lever, de tout remballer et de repartir! Et le plus beau des cadeau, un magnifique lever de soleil 🙂

La reprise n’a pas été simple, il faisait encore nuit quand on est parti, et avec les nèvés de neige, la peur de tomber ou de glisser était présente. Mais le soleil se lève tout les matin chez nous! ouf! On a donc entamé notre descente vers Courmayeur, et mon genou me faisait de plus en plus mal.. On avait pris des médicaments, mais des anti-inflammatoires non! Bien sûr! Du coup j’avançais vraiment très lentement… impossible de poser mon genou droit, je marchais en crabe… une douleur électrique que je ne connaissais pas. Du coup Frédéric, que nous avions laissé au Lac, nous a vite rattrapé! Et c’est là qu’il nous a raconté que lui aussi avait des problèmes de genou important. Il ne croyait pas vraiment que le fait de s’étirer tous les jours fasse vraiment quelque chose. Seulement aujourd’hui il pratique ses étirements tous les jours, et il est « CHampION! » !! Ça nous a fait rire cette expression! Il a été super sympa, il m’a donné sa genouillère qu’il n’utilise plus (il a sorti de son sac des casseroles, des livres, dingue !! nous on a tout fait pour que se soit le plus léger possible avec des petites gamelles et tout! et lui il nous sort tout ça!!! 😉 ) On a donc continué notre chemin ensemble jusqu’à l’arrivée à Courmayeur. Aujourd’hui on se dit « mince… on est vraiment bête de ne pas avoir pris ses coordonnées! » . Il a limite sauvé mon T.M.B. .

C’est ici que nos chemins se sont séparés. Nous avons fait une pause d’une journée à Courmayeur pour reposer mon genou, Frédéric a continué son chemin. Voltarène et compagnie! On s’est alors payé le luxe d’un hôtel! Une bonne douche chaude ça fait du bien!!!!!! Les Italiens sont très accueillant et chaleureux.

Dans le cente de Courmayeur, il y a une vue magnifique sur le versant du Mont Blanc, incroyable! Et aussi un lieu qui raconte l’histoire d’alpinistes et de guides de haute montagne.

Un arrêt qui me permettra de mieux anticipé mes douleurs, et de me rétablir pour continuer et finir ce T.M.B!

{Jour 3}

 

– 10h de marche – 28km –

Magnifique vue! Hier c’était pas comme ça! Incroyable levé de soleil! On a surement raté beaucoup de chose à voir avec tout ce brouillard, mais se réveiller, être dans un salon vitré, et voir ça! c’est splendide! Aller après ce beau réveil direction les Chapieux (1 554m), une belle descente en perspective!

 

Et du coup à force de descendre il ferait presque chaud!! On a donc tombé la parka, la polaire et le pantalon!! On a mis un short quand même 😉 !!!

 

On était donc tout là-haut!! Vous le voyez le petit chalet sur la deuxième photo??!! Dingue! La descente n’est pas trop raide pour le moment, mais vers la fin elle va le devenir et mon genou gauche va en prendre un coup… sans le savoir je vais trop forcer dessus dans la prochaine montée, et une tendinite va se former… au troisième jour… abandonner… IMPENSABLE!!

   

Une fois en bas, on remonte!! Direction le col de la Seigne. Qui dit Col, dit altitude: 2 516m soit quasiment 1 000m de dénivelé!!!

 

Une petite marmotte, vous la voyez??!!! héhé elle est bien caché!

Non toujours pas????!!!!!

     

Un beau ruisseau, on s’arrête donc manger et on fait la vaisselle dans le ruisseau SVP!!! C’est ça l’aventure !

Encore quelques mètres et on y est!!! Le Col de la Seigne, est un col frontière entre la France et l’Italie marqué par un gros cairn, situé entre l’aiguille des Glaciers (3 816m) et la montagne de la Seigne, placé sur la ligne de partage des eaux entre le Méditerranée et l’Adriatique. Des documents établissent que ce passage était déjà fréquenté dans l’Antiquité. Il est aussi un des accès au Val d’Aoste à travers le Val Veny.

  

Nous y voilà!! réparation du genou (qui ne va pas faire grand chose!) et hop! Vues admirables sur le versant italien du Mont Blanc avec les arêtes aériennes du Brouillars et de Peuterey, les élégantes aiguilles des Dames -Anglaises. On va reprendre doucement la descente (glissante! à cause de la neige qui fond! et ça mon genou va encore moins apprécier!) vers Courmayeur. Passage aux abords du Refuge Elisabetta, nom de Mme Soldini, morte en montagne. Mais on voulait continuer, pour arriver enfin à Courmayeur! Sans savoir qu’il y aurait encore une montée puis une autre descente… on avait pas bien vu sur le guide!!!!

  

C’est dans la remontée pas prévue, que l’on a rencontré, Frédéric, un Québécois, qui fait le tour du Mont Blanc pour la Unième fois et qui compte bien faire l’ascension à son arrivée! Un fou! lol!!!! Il nous a donc dépassé et il a vu à quel point mon genou commencé à m’handicaper… lui aussi à des problèmes rotuliens et grâce aux étirements qu’il fait tous les jours, il est « Champion »!! Comme il aime dire! Il nous a donc accompagné dans le Val Veny jusqu’à se qu’on se pose tous les trois en haut, face au Mont Blanc, près du lac Chécrouit (1 956m).

  

Une bonne nuit en perspective??!!

{Jour 2}

 

 

– 7h de marche – 15km –

Réveil brumeux et nuageux ce matin! Première nuit en tente, tout s’est bien passée! Aujourd’hui direction le col du Bonhomme, on ne sait pas encore, mais on va rencontrer quelque chose qu’au mois de juin on ne pensait pas autant voir!!

De la neige!!! et ce n’est que le début, tout là haut il fera -1°C! Donc beaucoup de neige, si je ne dis pas de bêtises, entre 15 et 20 cm! c’est difficile de marcher avec le poids du sac qui nous enfonce dans la neige! Difficile de se repérer, parce qu’il y avait en plus un brouillard épais, on ne savait pas très bien où se diriger. On a donc pris l’initiative de suivre des traces de pas, en espérant qu’elles nous mènent dans la bonne direction et de s’attacher! On ne sait jamais! Première épreuve!

Cela dit, les paysages sont tout de même magnifiques, même avec peu de visibilité! On est passé à côté d’un vaste Tumulus. Suivant la légende, il recouvre les dépouilles d’une « dame anglaise » et de sa suivante, mortes au cours d’une terrible tempête. La tradition veut que pour perpétuer le souvenir de cette tragédie, et pour conjurer le mauvais sors, on y dépose une pierre. Ce qu’on a fait bien sûr! 😉

 

Lorsque l’on a enfin aperçu un chalet on croyait être arrivé!! Mais non ce n’était que le col du bonhomme (2 329m), le col de la croix du bonhomme c’est pas encore là!!! Petite pause! Ce col s’appelle ainsi du fait d’un rocher à deux têtes que la tradition a toujours appelé le Bonhomme et la Bonne Femme. Ceux-là on ne les a pas vu, trop de brouillard!!!!

On a donc continuer à suivre ces traces pendant encore au mois 1h si ce n’est pas 1h30! le brouillard et la neige nous empêchant d’avancer à bonne allure. Et je peux vous dire que quand j’ai aperçu Le Refuge du Col de la Croix du Bonhomme (2 433m), j’ai soufflé! Enfiiiiinnnn! Tellement heureuse de voir quelqu’un dans ce brouillard!!!! Deux hommes s’occupent de ce refuge, très accueillant! Faire sécher ses affaires au milieu d’un salon au dessus d’un ancien poil à bois : bonheur! Comme quoi, des fois, faut pas chercher bien loin!!

Aller au Dodo!!! On était tout seul dans le refuge, alors pas de ronfleurs qui viendraient mettre l’ambiance la nuit! (même si Jordan s’en ai chargé!! 😉 )

{Jour 1}

 – 5h de marche – 16km – 

Départ depuis Les Houches, dans plus d’une semaine nous reviendrons ici avec plein d’histoire à raconter !! Préparation au top: sac, housse de sac, chaussures, bâtons, casquettes, gants, parka, ration, réchaud, sac de couchage, tente, et bien plus encore!
         Enfin pour le moment ce n’est que le début, on est frais et près à l’attaquer ce tour ! Direction le col de Voza à 1653m. Quelques montées assez raide pour atteindre cette hauteur, et on se rend compte du poids du sac : moi j’avais un sac de 10kg, et mon compagnon de 15kg. Pendant les montées on le sent bien sur le dos ! Mais il est vrai que les sacs Deuter sont d’un confort impressionnant, de part sa ceinture en mousse aux hanches, elle permet de ne pas porter tout le poids du sac sur les épaules et pour un Trek c’est parfait !

On se dirigera donc par la suite vers les Contamines-Montjoie, réserve naturelle classée la plus haute de France, du fait de son territoire de haute montagne allant de 1 100m à 3 892m d’altitude! Elle monte d’abord à l’assaut des forêts, prairies d’altitude et tourbières, puis grimpe encore dans les zone d’éboulis et des glaciers; un étagement spectaculaire, que nous n’avons pas trop pu voir de loin étant donné les conditions climatiques!! Mais je trouve que ça en fait un paysage mystique.

On découvrira Bionnassay, un village où se trouve un Hameau Montagnard typique habité autrefois par 90 familles éparpillées dans le vallon. Dès 1784, ce fût le point de départ des premières expéditions pour la conquête du Mont Blanc.

Et nous y voilà, premier campement! ! On est arrivé dans un camping (parce que comme c’est une réserve naturelle il y est interdit de bivouaquer!), où tout était fermé!!! Après 7h de marche, NOOOOooooooonnnnnn!! Heureusement, une personne est venue nous accueillir. Le camping était en rénovation, du coup il était fermé. Elle a vu nos têtes, elle nous a donc offert notre nuit! douche froide et petit place sous un porche! Ça c’est du camping!! Bonne Nuit!