Coucou à vous tous!! Je suis aller dernièrement passer un week-end en Haute Normandie à Dieppe, et ça m’a permis de découvrir Etretat et sa région.
Les mouettes sont de la partie!
Dieppe
Dieppe, surnommée « la ville aux quatre ports », est située dans le Nord-Ouest de la France, plus précisément dans le pays de Caux, à 170 km au nord-ouest de Paris, à l’embouchure du fleuve côtier l’Arques qui se jette dans la Manche ; la ville est située dans la profonde vallée de l’Arques. Dieppe est proche des villégiatures réputées de la Côte d’Albâtre, comme Varengeville-sur-Mer et Veules-les-Roses.
Wikipédia
Dieppe a reçu le label « ville d’art et d’histoire. »
Le château de Dieppe : un premier « château » dut exister au XIIe siècle à l’époque de Philippe Auguste. La construction du château actuel débuta en 1443 à l’instigation de Charles Des Marets. La tour ouest date peut-être du XIVe siècle. Véritable château fort, il présente aujourd’hui une architecture très composite ; l’appareillage en silex et grès a été souvent remanié. On y ajouta un bastion en briques et divers bâtiments. Il abrita jusqu’en 1923 la caserne Ruffin.
- Le château de Dieppe abrite aujourd’hui le musée de Dieppe où l’on peut admirer une des plus grandes et belles collections d’ivoire sculpté d’Europe (crucifix, chapelets, statuettes, éventails, tabatières…), des œuvres du peintre Georges Braque, le mobilier de salon du pianiste Camille Saint-Saëns et des expositions temporaires.
- Du château, point de vue panoramique sur la ville. Wikipédia.
Dieppe est une ville ouvrière je dirai, un peu triste, c’est dommage parce qu’elle est très bien placée pour les Parisiens, en une heure de train vous êtes en bord de plage :).
Il y a de belles couleurs dans cette région un peu vallonnée. Moi qui croyais que c’était aussi plat que les Landes ;)! C’est une très belle région à mon goût, mais la montagne me manquerait ;).
Etretat
Naguère modeste village de pêcheurs, Étretat est devenue une station balnéaire de renom. Elle se trouve au nord du Havre en Normandie, sur le littoral de la Manche en pays de Caux. L’aspect extraordinaire et monumental de ses falaises de craie blanche presque immaculée et ses plages de galets grisâtres en ont fait un des lieux du tourisme international. Des peintres comme Gustave Courbet, Eugène Boudin ou Claude Monet ont beaucoup contribué à sa publicité, en en immortalisant la spécificité. Des écrivains comme Gustave Flaubert et Guy de Maupassant ont été des fidèles du lieu tandis que Maurice Leblanc, qui y vécut, contribua au mythe entourant le site dans une aventure d’Arsène Lupin intitulée L’Aiguille creuse.
L’existence de trois arches successives : la porte d’Amont, la porte d’Aval et la Manneporte ne serait pas liée à l’origine à l’érosion marine, mais à l’action d’une rivière côtière parallèle à la plage qui aurait creusé son lit dans la falaise avant le recul de celle-ci, matérialisé par l’« aiguille » d’un calcaire plus dur qui a empêché sa dissolution définitive, d’où cette extraordinaire création de la nature. Ensuite, la mer aurait élargi les arches, donnant au site l’aspect qu’on lui connait aujourd’hui. Une autre hypothèse met au contraire l’accent sur une érosion différentielle par la mer, qui serait liée aux caractéristiques de dureté de la craie locale dans la zone de balancement des marées.
l’Arche et l’Aiguille
Une rivière souterraine, puis l’érosion marine ont formé une arche naturelle et une aiguille haute de 55 mètres48, morceau relique de la falaise. Maurice Leblanc la décrit en ces termes : « Roc énorme, haut de plus de quatre-vingts mètres, obélisque colossal, d’aplomb sur sa base de granit49 » dans L’Aiguille creuse, 1909. Guy de Maupassant quant-à-lui, compare cette porte d’Aval à un éléphant plongeant sa trompe dans l’eau.
À son époque déjà, le site attirait de nombreux touristes parmi lesquels des « lupinophiles », admirateurs d’Arsène Lupin : des étudiants américains venus chercher la clé de la grotte, où le « gentleman cambrioleur » avait retrouvé le trésor des rois de France. Le film Arsène Lupin de Jean-Paul Salomé, sorti en octobre 2004, offre de nombreuses vues sur la falaise et l’Aiguille.

La Manneporte
De l’ancien français manne porte, « grande porte, porte principale », le mot man(ne) issu du latin magnu / a- « grand » est un terme d’ancien français magne, main(e), normand *man(e) (Cf. Manneville-la-Goupil, Manéglise, Mandeville). Elle est plus large que la porte d’Aval et est située derrière elle.

Le long tunnel sur lequel s’ouvre le « trou à l’homme » aboutit à la crique du Petit-Port au débouché de la valleuse de Jambourg, en fait une plage au pied de l’aiguille et encadrée par les deux grandes portes. On peut accéder au sommet de la falaise par un escalier directement au bout du Perrey, suivi d’un chemin bien aménagé, en pente et qui longe le terrain de golf, à droite on monte jusqu’au sommet. On jouit à la fois, de la vue sur le village, sur l’aiguille et sur la Manneporte. On peut également pénétrer dans le petit refuge naturel surnommé « Chambre des Demoiselles», décrit par Maurice Leblanc dans L’Aiguille creuse.
La falaise d’Amont
La porte d’Amont est la plus petite des trois portes.
Au sommet de la falaise se dresse la silhouette de pierre de la chapelle Notre-Dame-de-la-Garde, protectrice des pêcheurs. L’édifice actuel succède à une chapelle du XIXe siècle.

On trouve de jolies petites bêtes près de la côte, des Berniques vous connaissez?!
Les Patellas forment un genre de gastéropodesprosobranches comestibles vivant dans la zone de balancement des marées. Les espèces de ce genre portent divers noms vernaculaires : Patelles, Arapèdes, Berniques, Bernicles ou Bernaches. Ce sont des dénominations régionales qui, selon les interprétations, peuvent désigner tout le genre ou les quelques espèces qui vivent dans la région en question. Patelle est le nom le plus générique en France.


Les appellations pagure, bernard-l’ermite ou bernard-l’hermite (avec ou sans trait d’union) peuvent désigner plusieurs espèces de crustacés de la super-famille des Paguroidea, dont le bernard-l’ermite Pagurus bernhardus.
Les pagures ressemblent aux homards, possèdent huit pattes et deux pinces. Ils sont connus pour se protéger de leurs prédateurs en logeant dans des coquilles vides de mollusques, et pour leur relations symbiotiques avec certaines anémones de mer (actinies). Les pagures changent régulièrement de coquilles en grandissant.

Encerclée par ses falaises, la plage est relativement protégée des vents dominants. Elle est constituée de galets et descend vers la mer. L’amplitude de la marée ne se fait pas trop sentir à cet endroit. Très fréquentée l’été, elle prend un air de fête, pour retrouver son aspect sauvage et grandiose hors saison. La présence exclusive de galets rend assez malaisée la promenade sur la plage. Cependant, ces « cailloux » sont un rempart naturel nécessaire à la protection du littoral. En effet, ils y contribuent en jouant le rôle d’un « amortisseur à vagues », tout comme le ferait un empierrement artificiel. Pour cette raison, la collecte des galets sur la plage est interdite, d’autant plus qu’ils ont tendance à être déplacés vers le large et vers le nord par les courants marins. Jadis, on pouvait voir des chevaux sur le rivage, auxquels étaient fixés des paniers qui servaient à contenir les pierres ramassées. Ces galets, après triage et calibrage, étaient ensuite revendus, notamment aux entreprises fabriquant de la porcelaine, de la faïence ou du verre, qui utilisent la silice composant en partie certains cailloux ou encore aux industries qui se servaient de sa dureté pour écraser d’autres matériaux.
La plage est séparée du village par une longue digue-promenade que l’on nomme le perrey ou perré, terme dialectal signifiant l’« empierré » et qui ne s’appliquait jadis qu’à la partie servant de lieu d’échouage aux bateaux. Cette digue est absolument nécessaire pour protéger la ville des tempêtes, surtout au moment des grandes marées d’équinoxe.
L’ancien front de mer, dont le casino « art nouveau », a été détruit pendant la seconde guerre mondiale par les nazis, pour des motifs de défense du littoral et ainsi améliorer la visibilité. Au pied de la falaise d’aval subsistent des bunkers du mur de l’Atlantique.
Toujours vers la porte d’Aval, les « Caloges », terme dialectal signifiant « cabane », sont d’anciens bateaux convertis par les pêcheurs en abris et en locaux pour entreposer le matériel utile à leur activité. Ils sont recouverts d’une toiture en chaume.
Vue depuis Saint Valérie en Caux

En somme une belle région que je viens de découvrir! Grandiose ces falaises!
Et un peu d’histoire…
La bataille de Normandie est l’une des grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale sur le théâtreeuropéen. Elle se déroule entre juin et août1944 en Normandie, et permet aux forces alliées d’ouvrir un nouveau front en Europe, face aux troupes allemandes. Elle débute le 6juin1944 — appelé Jour J — par le débarquement (codé opération Neptune) et le parachutage des premières troupes alliées sur et aux abords des plages de l’ouest du Calvados et de l’est du Cotentin pour finir entre le 19 (premières unités alliées traversant la Seine) et le 21 août (fermeture de la poche de Falaise), ouvrant la voie à la Libération de Paris le 25 août. Certains historiens considèrent que la bataille de Normandie s’achève le 12 septembre avec la libération du Havre.Quelque 69 ans après, cette bataille reste la plus grande opération logistique de débarquement, 3 millions de soldats principalement américains, britanniques, canadiens mais aussi d’autres forces alliées (Forces françaises libres, troupes polonaises, belges, tchécoslovaques, néerlandaises et norvégiennes) traversant la Manche pour débarquer en Normandie dont plus de 150 000 le jour J.
Les bombardements de la Normandie, pendant la bataille de Normandieentre le printemps et la fin de l’été 1944, avaient pour objectif la destruction des voies de communication allemandes dans les villes et villages normands. Caen est la cible des bombardements alliés à partir de 1942, en raison de la présence de l’usine de la Société métallurgique de Normandie. Les premiers grands bombardements commencent sur Caen à partir du mois de mars 1944, s’intensifiant à mesure que la date du débarquement approche. Les bombardements de la Normandie avant et après le jour J furent extrêmement intenses. L’importance des destructions est bien établie notamment dans la poche de Falaise. Pour ce qui est de la destruction de Caen, Max Hastings dans son livre Overlord6 décrit le bombardement de Caen « une des attaques aériennes les plus futiles de la guerre » car les Allemands étaient positionnés au nord de la ville et non dans la ville même.
Nous sommes aller visiter un site historique, Le Site de V1 (Bombe volante) du Val d’Ygot à Ardouval. C’est pour ma part un lieu chargé d’émotion, tous ce que ces soldats ont fait pour sauver notre France. Un lieu impressionnant parce qu’on est au cœur de leur guerre je dirai… des années avant il y avait des soldats là où aujourd’hui la nature a repris ses droits.
Un site important et impressionnant.
Le site explicatif du V1
Le facebook du V1
Le V1 (de l’allemand Vergeltungswaffe : « arme de représailles ») est une bombe volante et le premier missile de croisière de l’histoire de l’aéronautique. Utilisée durant la Seconde Guerre mondiale, du 13 juin 1944 au 29 mars 1945 par l’Allemagne nazie contre le Royaume-Uni, puis également contre la Belgique (pendant l’hiver 1944-1945), le V1 est remplacé plus tard par le V2.Le but du V1 et plus tard du V2, n’est pas tant de causer des dégâts à l’armée britannique que de saper le moral des insulaires, de ralentir leur production industrielle et de se venger des bombardements alliés. Ces armes ne réussirent pas à briser la volonté britannique de résister.

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